Dialogue avec des étudiants sur la foi

En septembre 2012, 7 étudiants et étudiantes (6 étudiants en médecine et une en ostéopathie), ont fait un voyage humanitaire au profit de l’Association des Enfants du Soleil, association qui aide des enfants de la rue à se réinserrer. Ils ont ainsi passé 3 semaines à Madagascar. Deux d’entre eux étaient amis de Benoit, mon neveu, et ils ont pris contact par email pour recevoir des conseils pour leur séjour à Fianarantsoa.

Je les ai invités à passer le week-end des 14, 15 et 16 septembre 2012 avec moi sans savoir plus qui ils étaient. Le vendredi, ils m’ont accompagné à la « Ferme école », centre de formation du diocèse de Fianarantsoa animé notamment par des coopérants « fidesco ». J’y venais pour présenter un montage sur la maladie alcoolique aux employés de ce centre ainsi qu’aux catéchistes en formation à l’Ecoole de catéchistes du diocèse située sur le même centre. Le samedi, ils m’ont accompagné dans une « mission » dans la « fiangonana » (communauté) de Marondita. Un séminariste originaire de la paroisse de Befeta et Agnès, coopérante fidesco directrice de la Ferme Ecole, nous accompagnaient et ont aidé au lien avec les gens de Marondita. En 3 équipes, nous avons visité toutes les maisons et tous les hameaux de cette fiangonana et célébré la messe. Le dimanche, nous avons célébré la messe au Centre d’Ikalalao dont dépend la fiangonana de Marondita. Le temps était exceptionnellement beau et vous trouverez une sélection des photos superbes de ces journées.

Lors de notre prise de contact le jeudi 13 septembre, nous nous sommes présentés. 5 étaient non baptisés et tous se sont présentés comme « athées », tout en récusant ce mot qui leur paraissait négatif. Lors de ces trois jours et à l’occasion d’un repas au restaurant qui a suivi, nous avons beaucoup échangé. Je leur ai aussi envoyé un courrier et, après les avoir consultés, je mets en ligne ce courrier qui peut intéresser d’autres personnes et dans lequel j’essaye de rendre compte de ma foi à des non croyants et non catéchisés pour 6 d’entre eux.

Cela m’a aussi valu un échange de courrier avec mon neveu Benoit sur l’importance d’être un « croyant pratiquant ». Avec son accord, je mets aussi ce courrier en ligne. Il renvoyait à divers autres textes auxquels on pourra accéder par les liens ci-après.

Le dialogue continue, et, parce que j’ai leur accord et que ce dialogue rejoint l’itinéraire de bien d’autres personnes, je continue la mise en ligne.

Bien des parents de ma génération, de la génération des parents de Raphaël, se reconnaîtront dans le choix de ne pas inscrire au catéchisme « pour respecter la liberté de leur enfant ».

Peut-être des parents se trouvant au moment de faire ce choix entendront que respecter la liberté de leur enfant, c’est ouvrir des possibles et pour cela proposer, initier, vivre avec son enfant le meilleur de ce qu’on a reçu, et la foi fait partie de ce meilleur, libre à lui de le faire sien ou non après.

Lettre à Benoit sur l’importance d’être un croyant pratiquant

Lettre à Raphaël et ses amis étudiants en médecine non croyants

Réponse de Raphaël à la lettre de Bruno le 7 octobre 2012

Réponse de Bruno à Raphaël le 7 octobre 2012 : Qu’est-ce que « laisser libres ses enfants par rapport à la foi » ?

Oser Croire en un Dieu créateur a l’heure du big bang (Revue Quelqu’un Parmi Nous n° 166, mai 2001, sur la Création, p. 8 à 19

Le récit de l’Epiphanie, gentil conte de fée ou appel à entendre ?

Devenir croyant dans l’exercice du ministère de prêtre

Chemin avec Pascale, non croyante, découvrant la foi

Chemin d’André Redouin, prêtre

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